Finding the elusive product-market fit

Finding the elusive product-market fit

Every start-up is looking for the elusive product-market fit. It’s the only way to get to the hockey stick market growth that can eventually lead to unicorn land.

Finding the product-market fit is this magical moment in time when a corporation has found the market(s) who perceive the value proposition of their product to be irresistible.

The three parts of the product-market fit definition

The first part is finding a (or a few) market(s) who perceive(s) your product as irresistible. This means you have found[1] a market which has unmet needs that they consider important enough to want to pay you, rather than anyone else, to fulfill them.

What is important to remember is that the needs to be fulfilled are often not directly related to the product itself. They are peripheral needs that the solution, which envelops the product, will fulfill.
The Uber taxi service is an example. Its customers are not choosing them over the many competing taxi services because they want to satisfy the need to get from point A to point B. They are choosing to give their money to Uber and its drivers mostly because Uber made it easier to order and pay for a taxi ride from their cell phone. Also because the passenger has an important say in who gets not only to drive him or her but to drive a Uber taxi.

Value proposition - Baker MarketingThe second part of the product-market fit definition is creating the value proposition which will prove irresistible. In order to provide significant gains, reduce some of the pains a market segment is experiencing, and help them do their jobs (real of figurative) more efficiently, you need to understand not only their needs but the environment in which they are felt.

The third part of the product-market fit definition is the moment in time aspect. The product market fit has a start and a finish in time. It does not last forever once you have found it. It is tributary to a slew of variables that all need to be within a certain range for the fit to happen. As soon as one of the critical variables, or a sufficient amount of non critical ones, move outside of the ideal range, the fit disappears.

How to achieve product-market fit

Achieving product-market fit can only be done through trials, errors and adjustments.
The fastest way to achieve product-market fit is to start with intimate knowledge of how one or a few market segments, with sufficient purchasing power for your product, fulfill one or many needs.
It is then a matter of translating this information into a solution with an irresistible value proposition to these markets.
This approach is significantly faster than developing a product for which you don’t have a specific market in mind and hence don’t know exactly which needs you will be fulfilling.
This approach entails that you need to guess which market segment will find your value proposition irresistible then get to understand their needs. You then either must adapt your product to this new information, or if the value proposition is unappealing to this particular segment, move on to another and repeat the process.
The risk of running out of funds is significantly higher with the second approach.

How to know when you have achieved product-market fit

Product-market fit - Baker MarketingThere are a few indicators that will allow you to know when -your product-market fit has been achieved.

The one I find the simplest is to plot on a graph your sales to total marketing costs (which includes your promotion costs) ratio over time for a specific market segment. If you are targeting multiple segments, you will need to allocate a part of your marketing costs for each segment.
When you see constant growth for a period equivalent to 4 to 6 sales cycle, you will have achieved product-market fit. A sales cycle beign defined as the time it takes a customer to go through the sales funnel (from awareness stage to purchase). Hence if your sales cycle is 7 days, you will need to see one month to one and a half month of constant growth of your sales to marketing cost ratio. If your sales cycle is a month long then you will need to observe 4 to 6 months of constant growth to know you have achieved your product-market fit.
You’ll want to keep an eye out for non-replicable events. If you are selling a new type of snow shovels, for example, and an unexpected heavy snowfall occurs, you will need to remove the period of the snowfall from your data.

Finding the product-market fit is the holy grail of any start-up. It is the acid test which lets you know your efforts were not in vain.

Now all that is left to do is find new markets so you can scale your business and keep a constant eye on your current one to make sure you don’t lose your product-market fit.

Can I get you a coffee or a Red Bull perhaps?

 

 

[1] In rare occasions, the market has found them

Démystifier le mentorat d’affaires à Montréal

Démystifier le mentorat d’affaires à Montréal

Vous êtes entrepreneur à Montréal1 et on vous a recommandé, plus d’une fois, de vous adjoindre un mentor.
Un premier ami entrepreneur vous parle de son mentor qui l’a aiguillé vers d’excellents fournisseurs, l’a introduit à de gros clients potentiels et a finit par investir dans son entreprise en démarrage. Un second vous raconte qu’une rencontre avec son mentor lui a permis de se rendre compte que trois gros problèmes dans son entreprise, qu’il tentait de résoudre depuis des mois sans succès, avaient une seule et même cause et pouvaient se régler rapidement. Une troisième vous avoue même que sans ses rencontres mensuelles de la dernière année avec son mentor, elle ne serait probablement plus en affaires aujourd’hui.
Ces histoires vous ont convaincus. Vous partez à la recherche d’un mentor.
Deux minutes sur Google vous montrent que non seulement il existe de nombreuses définitions du mentor, de ce qu’il (ou elle) fait mais aussi, qu’on trouve le mentor dans différents types d’organisations. La question se pose alors. Quelle est la meilleure option?

Le tableau qui suit donne un aperçu du mentorat d’affaires à Montréal.

Tableau 1 : Le mentorat d’affaires à Montréal

Organisation sourceProfil des
mentors
Activités typiques du mentorFrais ou coût en équitéRestrictions Age
Firme privée de mentorat d’affairesEntrepreneurs ou gens d’affairesSelon le besoin. Exécution de tâches; références de fournisseurs, partenaires; écoute active; coaching; mise de fonds; etc.$$$Aucune
Incubateurs reliés aux sociétés de capital de risqueEntrepreneursPartage de son réseau de contacts; coaching de gestion; partenaire d’affaires (mise de fonds ou temps convertis en parts dans l’entreprise)$$$Aucune
Sociétés de capital de risqueEntrepreneurs/ gens d’affaires/fonctionnairesPartenaire d’affaires; Partage de son réseau de contacts; coaching de gestion$$$Aucune
Meetups et autres regroupements d’entrepreneursAucun profil particulierTous types d’aide confondus. Rarement investisseur. Varie selon le groupe.GratuitAucune
Banque de Développement du Canada (BDC)Employés de la BDCCoaching de gestionGratuit. Accessible que pour les emprunteurs.18-35 ans
FuturpreneursEntrepreneurs ou gens d’affaires expérimentésPartage de son réseau de contacts; coaching de gestionGratuit pour les emprunteurs. 125$ (6 mois) autrement. Entrepreneur doit remettre des rapports de progrès.18-39 ans
Centres d’entreprenariat universitairesProfesseurs, gens d’affaires et entrepreneursCoaching de gestionGratuit et uniquement pour les étudiantsAucune
Fondation Montréal Inc.Administrateur d’expérience ou entrepreneurPartage de son réseau de contacts; coaching de gestionGratuit. Disponible pour les lauréats de la bourse Montréal Inc. uniquement.18-35 ans
Fondation de l’entrepreneurship – Réseau MMajoritairement des entrepreneursÉcoute active. Accompagnement. Travaille le savoir-être de l’entrepreneur 300$ (frais annuel) à Montréal.Aucune

Source : Baker Marketing 2015

Les organismes offrant du mentorat d’affaires à Montréal

Les firmes privées, les incubateurs (reliées aux sociétés de capital de risque) et les sociétés de capital de risque sont des entreprises à but lucratif et de ce fait, le mentor a plus souvent qu’autrement un intérêt financier dans votre entreprise. Du moins, il veut se faire payer ses honoraires. Les sociétés de capital de risque n’offrent pas le service de mentors. Elles imposeront cependant un gestionnaire qui, souvent, siègera au conseil d’administration, et qui sera là pour veiller aux intérêts des bâilleurs de fonds. Cet individu jouera un rôle similaire à celui du mentor en mettant son réseau de contacts à profit de l’entreprise et offrant des conseils en gestion au besoin.
Les organismes fédéraux tels la BDC et Futurpreneurs, bien que n’ayant pas une vocation à but lucratif, sont des bâilleurs de fonds. Dans le cas de la BDC, le mentor est un employé de la BDC qui surveille également les intérêts de son employeur. Les deux organismes demandent des comptes à l’entrepreneur.
Quelques centres d’entreprenariat universitaires tels District 3 de Concordia, ou le Dobson Centre for Entrepeneurship de McGill offrent l’accès à des mentors. Ceux-ci sont recrutés dans la communauté d’affaires montréalaise ou parmi le corps professoral et ne sont pas nécessairement des entrepreneurs ou des gens d’affaires.
La Fondation Montréal Inc., offre le service de mentorat aux lauréats présents et passés de ses bourses. Leurs mentors sont pour la plupart des entrepreneurs d’expérience. Le service de mentorat ne représente qu’une faible part des activités de Montréal Inc. qui, autre que ses bourses, focalise ses activités sur la formation et le coaching des entreprises en démarrage.
Certains Meetups et regroupements d’entrepreneurs annoncent les services de mentors. Ces derniers sont soient les organisateurs ou des membres du groupe ayant démontré un intérêt pour le rôle et agissent surtout à titre de coachs. Généralement, aucune expérience n’est requise pour le mentor. Le rôle de ces mentors n’est pas général mais porte sur le sujet d’intérêt du groupe (ex. Cercle Lean Startup de Montréal).
Le Réseau M, de la Fondation de l’entrepreneurship du Québec, offre le plus grand nombre de mentors au Québec et est divisé en cellules locales. Montréal compte 6 cellules distinctes.  Les cellules, bien que guidées par le Réseau M, sont libres de recruter les mentors qu’ils désirent. La plus importante cellule de mentors à Montréal (avec plus d’une trentaine de mentors), celle associée au centre-ville, compte une majorité d’entrepreneurs d’expérience.
Au cours des dernières années, la cellule centre-ville du Réseau M sélectionnait les mentorés parmi les dirigeants d’entreprises en croissance ou à maturité. Une récente réorganisation du Réseau M  semble indiquer que les dirigeants de start-ups seront également en mesure d’obtenir l’accompagnement des mentors.  Le réseau offre également les services de mentors spécialisés pour les étudiants universitaires, les cédants ou repreneurs d’entreprises.
Autre que pour les firmes privées et les mentors investisseurs, le mentor agit généralement bénévolement.

Mentorat - Baker MarketingQu’est-ce qui fait un bon mentor?

La réponse est aussi simple et aussi complexe que celle à la question Qui est un bon partenaire d’affaires ou un bon ami? La réponse varie selon votre personnalité, vos besoins et le stade où est rendue votre entreprise.

Bien qu’il s’agisse d’une vérité de la Palisse, je la mentionnerai de toute façon. Le ou la meilleur mentor est celui (ou celle) qui veut aider un entrepreneur à maximiser ses chances de succès, qui est disponible et qui est prêt à y consacrer suffisamment de temps.

Selon mon expérience (et aucune preuve scientifique), j’aurais tendance à dire qu’un entrepreneur d’expérience a plus de chances d’être un mentor apprécié qu’un individu qui n’a jamais démarré ou géré d’entreprise. Cette constatation s’applique particulièrement pour l’entrepreneur qui vit une situation de démarrage. Dans un premier temps, le mentor entrepreneur aura généralement une tolérance au risque similaire à son mentoré. De plus, le mentor entrepreneur aura également vécu un grand nombre d’expériences similaires à ce que son mentoré vit présentement (idéalement l’expérience du mentor est assez récente). Ces éléments aident énormément à comprendre la réalité de son mentoré. Enfin, le mentor entrepreneur aura généralement un vaste réseau de contacts dans lequel il pourra puiser pour mieux accompagner son mentoré. Ces constatations ne sont pas absolues puisqu’on parle ici de relations humaines. Un intra-preneur ou un employé dédié à son mentoré peut  faire un meilleur mentor qu’un entrepreneur trop occupé.

Afin de trouver le bon profil de mentor il faut aussi faire la distinction entre le mentorat pendant la période de démarrage (qui relève généralement plus du coaching que du mentorat), la période de croissance ou pendant un événement spécial tel la vente ou l’achat d’une entreprise. Encore ici, trouver un mentor qui a vécu assez récemment un événement similaire offrira un meilleur potentiel de satisfaction pour l’entrepreneur.

Une autre distinction importante est le type de mentorat recherché. Au Québec, les entrepreneurs ont l’opportunité d’avoir accès à du mentorat axé sur l’entreprise et du mentorat axé sur l’entrepreneur.

Le mentorat axé sur l’entreprise (ou mentorat de type américain)

À l’exception du Réseau M, tous les organismes de la région offrent principalement du mentorat d’entreprise. Ce type de mentorat implique que le focus du mentor est sur la santé financière et la pérennité de l’entreprise. Ses actions se concentrent surtout sur le savoir-faire. Le coaching occupe généralement une grande place dans ce type de dyade (relation mentor/mentoré). Le mentor utilise ses connaissances, compétences, ressources et/ou son réseau afin d’assurer la bonne santé financière de l’entreprise du mieux qu’il ou elle le peut. Ce type de mentorat est généralement le plus apprécié pendant la période de démarrage ou lors d’un projet d’expansion vers de nouveaux marchés.

Le mentorat axé sur l’entrepreneur

Le Réseau M offre un mentorat qui se rapproche le plus près de la définition traditionnelle du mentorat d’affaires.  Il a pour but de développer les compétences entrepreneuriales (et non de gestion) de l’individu. Son focus est le savoir-être. La relation entre le mentoré et son mentor se base sur un très haut niveau de confiance qui s’acquiert avec le temps. En aucun temps, le mentor doit-il avoir un intérêt pécuniaire, direct ou indirect, dans l’entreprise de son mentoré ou être en situation de conflit d’intérêts. Dans ce type de relation, le bien-être à long terme de l’entrepreneur prime sur celui de son entreprise. Le Réseau M offre également de la formation en mentorat à ses mentors et couvre le mentoré d’une assurance en cas de faute commise par le mentor.

Ce type de mentorat favorise la création de relations fortes et pérennes. Ce, même si la dyade mentorale s’estompe avec le temps.  Le mentorat axé sur l’entrepreneur est généralement le plus apprécié pendant les périodes de croissance, de maturité ou de décroissance de l’entreprise ou lorsqu’une situation de crise prévaut chez l’entrepreneur.
Le tableau 2 indique le type de mentorat généralement le plus apprécié en fonction de la situation de l’entreprise.

Tableau 2: Type de mentorat selon la situation de l’entreprise

Mentorat axé sur l’entrepriseMentorat axé sur l’entrepreneur
* Démarrage
* Projets d’expansion
* Croissance
* Maturité
* Décroissance
* Situation de crise
* Cession d’entreprise

Quel type de mentorat est le meilleur?

Le meilleur type de mentorat est celui qui répond le plus étroitement à vos besoins présents. Il faut également tenir compte du fait que ces deux types de mentorat ne sont pas mutuellement exclusifs. Le mentor de Montréal Inc. peut très bien vous aider à vous développer comme entrepreneur. La mentor du Réseau M peut, quant à elle, vous aiguiller vers un fournisseur de confiance ou vous suggérer des ressources qui vous montreront comment accomplir certaines tâches.

Il est aussi permis d’avoir plus d’un mentor. La force de la dyade réside dans l’adéquation entre vos besoins et les compétences et l’expérience du mentor. La volonté de part et d’autre de maximiser les impacts de la dyade et l’implication des deux parties dans la relation sont également des facteurs clés.

Ayant été mentorée pendant de nombreuses années et étant maintenant mentor depuis quelques années au sein du Réseau M, de Montréal Inc. et plus récemment avec le Cercle Lean Startup de Montréal, je vous peux vous assurer que la dyade mentorale est une des relations les plus enrichissantes qui soit tant pour le mentor que le mentoré

Je vous invite donc fortement à contacter un organisme offrant des services de mentorat qui correspondent à vos besoins/aspirations et, soit demander l’aide d’un mentor, ou d’offrir vos services.

(1): La situation étant très différente ailleurs au Québec ou au Canada, le texte qui suit s’applique au mentorat dans la région de Montréal.